
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
We live on WeaponWorld. Why not PeaceWorld? How would that work? What should we expect? Has that transition been discussed to your satisfaction, or has it been suppressed? I'm slopping a ladle full of forbidden PeaceWorld Mulligan Stew onto your WeaponWorld prison food zinc tray. Next!
Nous habitons la terre en armes. Pourquoi pas au monde paisible ? Comment cela marcherait-il ? Cette transition t'a-t-elle été discutée de façon satisfaisante ou supprimée ? Je te verse une louchée interdite de Ragout Mulligan du monde paisible sur ton zinc de nourriture pénitentiaire de la terre en armes. Au suivant !
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
La plage de Douvres - Dover Beach, par Matthew Arnold
COVID GUERRE MONDIALE
Poèmes, des leurs et des miens
La plage de Douvres, Dover Beach, par Matthew Arnold
La mer est calme, ce soir.
A marée haute, la lune gît belle
Sur les détroits de la côte française,
La lumière scintille et disparaît ;
Les falaises anglaises se dressent rutilantes et vastes
Au large de la baie tranquille.
Viens à la fenêtre ! Qu’il est doux, l’air nocturne !
Seulement, depuis la longue barre d’embruns
Où la mer aborde la terre blanchie par la lune,
Écoute ! Entends-tu la clameur grinçante
De cailloux que les lames dégagent
Et rejettent en haut de la grève ?
Commencer et cesser, puis encore recommencer,
A lente cadence tremblante, et rendre au-dedans
L’éternelle note de tristesse.
Sophocle, il y a de cela longtemps,
L’entendit sur l’Égée,
Ce qui lui livra à l'esprit
Les turbides flux et reflux de la misère humaine ;
Nous trouvons aussi dans ce bruit une pensée,
Qui l’écoutons auprès de cette distante mer nordique.
La mer de la foi, elle aussi,
Fut comble et ronde autrefois,
Sur toutes les rives de la terre,
Elle se tapit en luisants plis de gaines ferlées.
Mais maintenant je n'entends plus rien
Que ses longs ronflements tristes
Se repliant au souffle de vents nocturnes,
En bas de vastes rebords mornes
Et bardeaux nus du monde.
Ah! Mon amour, demeurons l’un à l’autre fidèles !
Car le monde, qui semble
S'étaler devant nous comme un pays de rêves,
Si varié, si beau, si neuf,
N’a à vraie dire ni joie, ni amour, ni lumière,
Ni certitude, ni paix, ni secours de peine ;
Et nous voici comme sur une plaine assombrie
Balayée d'alarmes confuses de lutte et de fuite,
Là où des armées ignorantes se ferissent de nuit.
EN ANGLAIS
…
COMMENTAIRE? markmulligan@comcast.net