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Tyrannie en vente, notes avant la deuxième guerre civile en Amérique # 11

By Rama, CC BY-SA 3.0 fr, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=73332445 Season 24 Episode 11

« Un peuple vertueux est le seul apte a la liberté. Pour autant qu’une nation se rende corrompue et vicieuse, autant aura-t-elle besoin de maîtres. » Le bonhomme Richard, Benjamin Franklin.

COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

De la tyrannie en vente, Notes avant la deuxième guerre civile en Amérique, # 11

L'histoire américaine, c’est une succession de discours de vente lancés par ses élites économiques. Des campagnes de vente visés sur la majorité des prolétaires américains, les mieux définis par leurs désirs vagues et leur QI inférieur à celle moyenne, comparé à la soif de pouvoir focalisée, tant bien qu’à l’intelligence légèrement supérieur des élites instruites. Ces campagnes ont été soigneusement adaptées à la limite de compréhension partagée par les prolétaires américains de l'époque, ainsi qu’à la nôtre aujourd'hui (voir ci-dessous).

Le premier objectif était de taxer les Américains pauvres plutôt que les Américains riches : la justification de la soi-disant Révolution américaine. Semblable à la Glorieuse Révolution britannique : ni glorieuse ni révolutionnaire.

La Grande-Bretagne avait tendance à taxer les Américains riches beaucoup plus lourdement que ceux pauvres, tant bien que les Britanniques riches. Ces derniers étaient à l'abri de l'impôt, entièrement subventionnés par la ruine et la servitude des classes inférieures. Note le mouvement d'enclosure britannique, ses lois fiscales et ses programmes de déportation coloniale. Les Britanniques riches étaient pleinement représentés au Parlement ; les pauvres ne l'étaient pas. Les Américains riches non plus. Imaginez cette insulte particulière, sans parler de leur privation publique des fonds locaux.

Les Américains riches désiraient les mêmes privilèges et préservations de leur fortune. Le système britannique leur était fâcheuse : imposition sans représentation. Ils ont donc organisé une guerre révolutionnaire qui duras une dizaine d’années. Les Américains pauvres, écrasés sous les bottes militaires ou affamés dans l’armée américaine sans un sou, ont du payer beaucoup plus cher que l’Américain riche à cette époque. Pour la plupart, il habitait en sécurité dans la ville inoccupée de Philadelphie, ou collaborait avec les Britanniques à Boston et à New York, ou changeait de camp selon les besoins à Charleston et dans les régions du sud. Ses cordons de bourse étroitement noués ont étranglé, affamé et gelé l’armée régulière de Washington, jusqu’à ce que de somptueux fonds français lui fussent envoyés vers la fin de la guerre. Les élites américaines qui ont soutenu les Britanniques furent exilées et expropriées par les révolutionnaires victorieux.

Ce financement français allait ruiner son économie sous Louis XIV (la goutte d’eau qui fit déborder le vase), le Roi Soleil prodigue de France. Il ne réussit pas à renforcer les forces françaises, ni pour remplir les vastes étendues sauvages canadiennes ni absorber les pertes massives à cause des maladies tropicales. Non pas comme les Anglo-Saxons qui se sont reproduits comme des lapins et ont exporté leur progéniture pour mourir en masse et conquérir malgré tout. Bien qu’il ait dû céder ses colonies indiennes et canadiennes aux Britanniques, il leur arracha leurs colonies américaines à son tour, ruinant de ce fait la France.

Ainsi se termina en Amérique la plus récente guerre mondiale. Le président Washington envoya ses quelques soldats réguliers restants dans les zones rurales de la Nouvelle-Angleterre pour réprimer sa rébellion contre la taxe sur le whisky qui visait directement les pauvres. Et ainsi de suite. L’Amérique s’est mise à exterminer les Amérindiens que les élites américaines ne pouvaient taxer efficacement par aucun moyen connu. De nombreux Américains au cœur tendre sur la côte Este ont condamné ce génocide manifeste. Nous en reviendrons sur eux et sur leurs bêlements pathétiques contre le dernier outrage de l’élite. Les Américains de l’Ouest, parfois massacrés par la résistance indienne, l’ont applaudi. Devine quelle politique d’élite a prévalu.

 

L’esclavage, bien sûr, était une aubaine économique pour les Américains riches. Non seulement les élites du Sud, qui pratiquaient cela par elles-mêmes pour gagner des fortunes incalculables, mais aussi les riches Nordistes qui investissaient dans la culture du coton dans les États esclavagistes. Nous y reviendrons aussi.

Les prolétaires blancs du Sud, qu’ils aient eu ou non possession d’un ou de deux esclaves, et la plupart d’entre eux ne le pouvaient pas du tout, s’en sortaient mieux que la plupart des prolétaires du Nord. Il n’y avait pas d’esclaves pour amortir la misère du Nord. Les élites du Sud pouvaient exploiter les esclaves noirs beaucoup plus sévèrement. Les riches Nordistes n’avaient pas ce luxe ; ils devaient maltraiter leurs pauvres plus durement que les Sudistes avec les leurs. Les élites du Nord compensaient ce déséquilibre en invitant des immigrants dans les États du Nord par nouvelles vagues de travail forcé (et bientôt d’infanterie) en provenance d’outre-mer. Le seul inconvénient pour les élites du Nord : une fois assimilés, les immigrants blancs ne pouvaient plus être distingués des « indigènes » blancs. Les esclaves noirs pouvaient presque toujours être distingués, donc maintenus à leur place au fil des générations. L’Amérique est une question d’efficacité industrielle dans tout ce que ses élites entreprennent.

Chaque nouvelle vague d’immigrants blancs fut systématiquement maltraitée, selon les directives d’élites américaines. Les Allemands et les Scandinaves étaient à peine tolérés et envoyés au loin à l’Ouest. Les Polonais et les Slaves devinrent la cible de blagues stupides et simples esclaves industriels (comme dans les mines et dans La Jungle d’Upton Sinclair). Les Irlandais (tout comme les chiens) furent exclus de la société WASP (White Anglo Saxon Protestant), sauf pour poser des voies ferrées et abattre des forêts américaines avec un taux de pertes énorme. Les Juifs tuèrent le Christ, donc pas eux non plus. Les Italiens étaient des sales mangeurs d’ail. Les Mexicains, les Chinois et les Japonais furent renvoyés chez eux au canon du fusil. Etc.. Malversations courantes de l’élite. Ce discours malade commercial fut utilisé pour obtenir le maximum d’efforts au coût minimum. La propagande d’élite est bon marché, bon marché, bon marché, comparée à son équivalent d’état policier. Nous y reviendrons.

 

 

Advient ensuite la première guerre civile américaine. Les élites du Nord se sont rendues compte qu’il n’y a plus de profit à tirer du travail des esclaves exportés vers le nord, au-delà de la ligne Mason-Dixon, c’est-à-dire au-delà de la zone subtropicale d’affermage économique du coton. Un journaliste qui descendait en bateau la rivière Ohio à l’époque le rapporta. Sur une rive, celle de l’État libre d’Ohio, il ne vit que des fermes bien rangées et une agriculture soignée. Sur l’autre rive, celle de l’État esclavagiste de Kentucky, rien que des taudis et des étendues sauvages.

En même temps, les élites du Nord durent se débarrasser progressivement de leurs énormes investissements dans le coton du Sud. Elles firent en sorte que des généraux nordistes incompétents perdent de nombreuses campagnes qu’ils auraient dû gagner en quelques semaines de combat. Le général nordiste McClelland aurait pu écraser son adversaire Lee en quelques mois. Il l’a giflé comme une fille durant plusieurs batailles. Il fut privé de coûteuse cavalerie nordiste de bonne qualité pour reconnaissance. La bonne cavalerie n’apparut que plus tard dans les armées de l’Union, tandis que celles du Sud développèrent la leur immédiatement. Quelle était la différence entre un cavalier de l’Union et celui du Sud ? Aucune.

Les élites du Nord ont fourni à McClelland de faux renseignements sur les menaces provenant d’armées sudistes inexistantes, via son unique réseau de renseignement, des détectives Pinkerton financés par l’élite. Il a donc mené toutes ses batailles les yeux bandés. Les médias l’ont qualifié d’incompétent à l’époque comme aujourd’hui. Bien qu’il ait été un général doué et fidèle au Nord, il sympathisait avec la cause du Sud et celle de la paix. Il sera payé après la guerre par des emplois rémunérateurs dans les chemins de fer.

Malgré la résistance passive des élites du Nord, l’Union a finalement remporté la guerre civile en raison de son monopole virtuel sur les chemins de fer (un moyen magique de transport de fournitures militaires et de troupes) et des nouvelles industries technologiques. Également grâce à la perturbation du transport fluvial du Sud par le général nordiste Grant. Avec sa victoire longtemps attendue à Vicksburg, il bloqua le fleuve Mississippi, qui coupe le Sud en deux et lui est très important. Le même jour, l’Union remporta sa première grande victoire à Gettysburg. Son projet personnel a été combattu et ralenti à chaque tournant par tous les moyens secrets disponibles aux élites Nordistes.

Ils ne voulaient pas perdre la guerre immédiatement au profit du Sud ; simplement retarder sa résolution jusqu’à ce qu’eux et leurs compagnons de lit britanniques se soient réorganisés pour bénéficier du prochain arrangement. 

Après la guerre civile, l’échec de la Reconstruction au Sud, la criminalisation automatique d’hommes noirs libres dans le Sud, et l’invention de l’égreneuse de coton qui permit d’économiser de ce travail, les élites du Sud se sont remises au lit avec leurs compagnes du Nord. Leur prochaine discours de vente : de l’émancipation des esclaves et de la rédemption du Sud, fut criée sur tous les toits, puis silencieusement pétrifiée par les médias le long de plus d’un siècle.

S’ensuit le chemin de fer transcontinental américain, aux côtés de chemins de fer européens bien construits, et des voies coloniales ont été posés pour l’exportation forcée de produits locaux et non pour des raisons d’opportunité locales. Ils furent construits presque simultanément avec le chemin de fer russe transsibérien. Un historien occidental devrait faire attention là où je n’ose pas aller. Tous ces projets furent financés par les réparations des guerres de l’opium, extraites de la Chine par les cartels de drogue d’élites occidentales.

Puis les soi-disant guerres mondiales (sic) « ont simplement eu lieu, qui sait pourquoi ». Les élites occidentales ont trouvé deux nouvelles sources de profit, de déploiement pratiquement gratis et facilement monopolisées : le pétrole et l’industrie militaire. Elles les ont développées au point de devenir cancéreuses aujourd’hui. Au détriment de la paix mondiale et des technologies alternatives proposées pour la première fois vers les années 1900. Au détriment de la santé mentale et de l’écologie mondiales, les élites pourraient les exploiter indéfiniment. Une simple question de publicité et de ventes appropriées.

Les élites américaines ont toujours vendu à leurs prolétaires le mirage de la liberté, de la liberté (freedom) et de la justice pour tous. L’égalité de tous devant la loi. La poursuite du bonheur (une salade de mots ridiculement dénuée de sens). En vérité, les pauvres sont coupables jusqu’à preuve du contraire, qu’ils aient commis un crime ou non ; et l’innocence des riches est pavée de dollars, qu’ils commettent un crime ou non.

Elles ont complètement interdit la politique de gauche aux États-Unis, en faveur d’une alternance de centristes de droite contre les ultras. Elles adoptèrent ainsi les idéaux nazis des Allemands vaincus, avec seulement quelques petites améliorations (idolâtrer Israël, adopter le fondamentalisme chrétien du type Al-Qaïda, et quelques autres croyances farfelues pour faire bonne mesure).

 

Après la Seconde Guerre mondiale (sic), ils entretinrent l’idée de former une génération entière de prolétaires américains avec d’excellentes infrastructures, une excellence de santé, d’éducation et de prestations sociales. Leur objectif était de créer un Quatrième Reich inarrêtable, si compétent et unifié qu’aucune autre société ne pourrait lui résister. Ce qu’ils obtinrent au lieu, ce fut leur idéal de voyous costauds WASP qui aspiraient à davantage de violence contre les « ennemis » étrangers et nationaux, et une majorité de hippies et de réfractaires au service militaire.

Comme cela n’a pas bien fonctionné, ils se sont lancés dans une nouvelle poursuite. Au lieu de vendre la démocratie comme un écran de fumée pour dissimuler leur oligarchie pérenne, pourquoi ne pas vendre de la tyrannie en directe ?

Oui ! Cela résoudrait tout !

 

La transition entre démocratie et tyrannie se produit lorsqu’un tyran intelligent réunit les 50 % de la population dont l’intelligence est inférieure à la moyenne et dont la bande passante mentale est nulle. Par bande passante nulle, j’entends l’incapacité à juger les conséquences de leurs actes, autant dans le passé, au présent, et dans le futur. Au lieu de cela, ils comptent sur leur politique d’ignorance et leur foi religieuse en leur chef. Pense à l’invasion populaire et désastreuse de la Sicile par Athènes classique. La semi-majorité stupide écrase les gens plus intelligents, accablés comme ceux-ci sont par leurs intérêts et allégeances disparates. Ceux-là s’accumulent autour de leur stupidité commune, tandis que ceux les plus intelligents s’annulent les uns les autres. Tout ce dont un tyran a besoin, à ce stade, c’est d’un cadre révolutionnaire de gangsters et d’idiots utiles parmi les « conservateurs » pour diriger les choses au nom de leur base massive de crétins.

Jamais avec compétence, jamais avec succès, toujours de manière désastreuse à long terme. Mais qui s’en soucie ? Finalement, nous avons gagné !

Trouvez une figure de proue qui ressemble à Clint Eastwood et au général Patton. Faites-en une superstar des médias pendant plusieurs décennies. Recrutez tous les fondamentalistes religieux (protestants, catholiques, juifs, minorités immigrées avec leurs propres préjugés, peu importe) afin de l’aduler comme leur Saint Représentant sur Terre. Promouvez les préjugés, la politique d’ignorance et l’anarchie politique en dehors des lignes du Parti. Enrôlez des puissances étrangères pour épaissir le chaos. Tapissez les couloirs du pouvoir avec des dollars illimités jusqu’à ce qu’eux tous (ou la plupart) soient sous contrôle direct. Virez tous ceux qui ne sont pas sous votre coupe. Centralisez et monopolisez les médias. Achetez toutes les industries militaires et d’extraction de ressources, afin que votre opposition ne puisse pas s’en servir. L’opposition devra remercier Dieu pour les drones bon marché, construits en garage ! Persuadez les forces de combat, militaires et milices hyper-armés, d’adhérer à votre credo, peu importe ce que préfèrent leurs officiers davantage intelligents. Établissez le Quatrième Reich sans opposition légale. Ignorez le réchauffement climatique, ignorez la science, ignorez la loi et la culture ancestrale. Mettez le monde entier et votre propre peuple au défi de résister. Vendez la tyrannie. Après tout, l’élite s’est dévouée à vendre à peu près n’importe quelle ordure industrielle. Pourquoi pas la tyrannie ?

 

Nous voici.

 

 

Permets-moi de te montrer à quoi ressemblera ce Quatrième Reich s’il survit lors de décennies dans le futur (que Dieu nous en préserve !).

 

Elon Musk est un maniaque muni d’un rêve. Son modèle est Verner Von Braun, le brillant scientifique nazi qui dirigea les programmes de fusées et de missiles en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale (sic), puis ceux américains après la guerre. Contrairement à son héros, Musk n’est ni un scientifique ni un génie. C’est un parasite super riche qui vole les inventions de ses employés les plus doués et s’en attribue personnellement le mérite.

 

Pendant la guerre, la campagne de bombardement alliée a rasé pratiquement toutes les usines et grandes villes sous contrôle allemand, à l’exception de quelques industries et villes chéries par des investisseurs alliés. Tous les camps de concentration et de mort furent également épargnés, pour une raison cachée. Même en France occupée, 50.000 hommes, femmes et enfants français sont morts sous les bombes alliées, y compris mes grands-parents dont la maison se trouva sous un viaduc qu’un équipage de bombardier britannique méprit pour celui qu’ils étaient censés détruire, le suivant sur la côte.

Afin d’échapper à la destruction totale, Von Braun enterra ses usines dans des cavernes profondes. L’objet d’énormes pressions, il était empressé d’effectuer ses projets. Ses usines se sont donc rendues en enfers pénales où des techniciens affamés furent mis au travail jusqu’à la mort dans des conditions effarantes. Tel que tant de Nazis, de Comissars et de salopards Bushido, il ne fut jamais puni pour ses nombreux péchés ; au contraire, largement récompensé.

Von Braun et son co-équipier, Albert Speer, avaient besoin désespéré de techniciens hautement qualifiés pour satisfaire leurs plans. Cependant, Himmler et ses complices SS avaient d’autres plans. Ils ont ratissé la main-d’œuvre de Von Braun et l’ont expédiée dans des camps de la mort, ralentissant ainsi le processus de production. C’est un exemple typique de mauvaise gestion nazie. Comme des porcelets affamés, des cliques opposées de bureaucrates nazis se repoussent mutuellement des tétons ratatinés du Reich. Attendons-nous à autant du Quatrième Reich en Amérique. Des nazis sont tels que les nazis font.

 

Le rêve d’Elon est de coloniser Mars et d’autres planètes du système solaire, et d’extraire de nouvelles ressources de tout cet or, ce fer, cette glace d’eau douce et d’autres bouts de matière flottant là-bas dans l’espace. Pour ce faire, il devra construire des habitats sur de nombreuses planètes, des roches spatiales et des points de Lagrange stables dans le vide spatial qui les sépare. Il devra construire une énorme flotte de vaisseaux spatiaux pour naviguer depuis la Terre et entre ces habitats. 

Un tel projet nécessitera au moins un siècle supplémentaire, à compter du moment que la première mission humaine atterrira avec succès sur Mars. Ce laps de temps sera obligatoire pour un développement rationnel, durable et raisonnablement humain ; donc pas suicidaire pour tous les participants et totalement destructrice de l’environnement humain sur Terre.

Musk est un monstre égocentrique. Il voudra revendiquer sa responsabilité personnelle pour toute cette entreprise. Une fois qu’elle commencera sérieusement, il ne lui restera que quelques décennies de vieillesse avant de mourir, non pas le siècle complet requis. À moins que lui et ses complices ne se paient une biotechnologie à la Frankenstein qui relogera leurs âmes noircies dans une machine ou un logiciel virtuel. À moins de cela, Musk devra raccourcir dans les dix ou vingt prochaines années ce programme centenaire. Il sera pressé comme un fou. 

Le monde entier deviendra alors un enfer pénale où des techniciens affamés seront tués au travail dans des conditions effarantes, tandis que les autres subiront une vie pire que celle décrite dans le livre de George Orwell 1984. À l’exception, bien sûr, de Musk et de ses complices. Ceux-ci vivront dans des chalets isolés en montagne et des paradis tropicaux, alors que les autres se soumettront à la surveillance policière de haute technologie et à la famine. Toutes les ressources restantes sur Terre seront minées à ciel ouvert, jusqu’à la roche nue. 

L’atmosphère terrestre deviendra jaune-vert souffreteux, à cause des sulfates qui y seront injectés pour protéger le sol du réchauffement mortel de l’effet de serre. La résolution de ce problème à la Musk : celle la moins chère et la moins désirable. Si le ciel s’éclaircit un jour et redevient bleu ciel par manque de nouvelles applications pour n’importe quelle raison, la Terre grillera bientôt sous un soleil furieux. 

Bienvenue dans le rêve d’Elon Musk et du Quatrième Reich que nous solderons.

COMMENTAIRE ?  markmulligan@comcast.net